Un titre de pièce bien évidemment équivoque pour raconter le drame d’un des plus grands écrivains russes du XXème siècle, Mikhaïl Boulgakov l’auteur de l’immense « Maître et Marguerite ».
Interdit de toute publication, pièces retirées de l’affiche, surveillé par la Guépéou soviétique, Boulgakov se trouve dans une situation sociale, économique et psychologique particulièrement difficile. Il a adressé au gouvernement soviétique et en particulier à Joseph Staline plusieurs lettres faisant état de l’impossible situation dans laquelle il se trouve réduit en qualité d’écrivain et sollicitant la permission de quitter l’Union Soviétique. Le 18 avril 1930, Boulgakov reçoit un coup de téléphone. C’est Staline à l’appareil. Boulgakov est complètement déstabilisé tant sa surprise est immense. Au moment où Staline allait lui fixer une date pour une entrevue, la ligne téléphonique est coupée. Boulgakov attend que Staline le rappelle. Rien. Aucun rappel. Jamais. Pour Boulgakov, c’est l’escalade d’une descente et d’une condamnation aux enfers soviétiques qui entraînera une détérioration de sa santé psychologique…
Lettres d'amour à Staline
Любовные письма к Сталину
de Juan Mayorga
Projet de création 2025-2026
« Quand mes amis me manquent, je fais comme pour les échalotes, je les fais revenir avec du vin blanc »
En juillet, le Théâtre du Miroir propose un premier rendez-vous dans la petite cité de Sainte Suzanne « A la vôtre ou l’apéro du 14 juillet », un cabaret théâtralisé autour du rituel social de l’apéritif réunissant comédiens, musiciens, chanteuse lyrique, circassien. Une sorte d’impromptu pour retrouver le plaisir de la convivialité, sans distanciation sociale, sans masque, sans gestes barrières. Se retrouver autour d’un verre, autour du théâtre, entre amis, voisins et autres inconnus du monde entier de passage en Mayenne.