Le cabaret est une forme du spectacle vivant qui rend le public particulièrement heureux. Comme le cirque. Moins intimidant que le théâtre, moins référencé culturel, plus irrévérencieux, moins prétentieux aussi.
C’est notre troisième rendez-vous cabaret à l’Archipel après « Et le bonheur dans tout ça ? » et « Et le travail dans tout ça ? ».

A l’occasion d’une fête de mariage, les spectateurs deviennent les invités, la famille, réunis sur le plateau autour d’un dispositif scénique qui évoque l’interminable repas de mariage. Au centre de l’espace tables, une scène avec changement de décors à vue où vont se succéder des instantanés, des raccourcis de nos vies, des amours, des séparations, des enfants, des déchirures, des retrouvailles. Ça chante, ça crie, ça pleure, ça s’accuse, ça se lamente, ça se réconcilie.

Avec ce nouveau cabaret, nous continuons à expérimenter cette forme où public et acteurs sont étroitement mêlés, où les possibilités narratives sont infinies et non linéaires, où le théâtre, la musique, le chant, la danse, le repas sont au cœur de la construction, où le théâtre lui-même en tant qu’espace architectural divisé en plateau/salle perd lui aussi ses repères traditionnels pour inventer un autre type d’utilisation du lieu.

Le cabaret c’est une concentration de possibilités théâtrales réglée comme du papier à musique.